Le Forum de la Photo Numérique et de ses inconditionnels.
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Forrest a écrit:
J'avoue avoir été un peu gênée de prendre cette photo mais je la trouve....
Les passants, dans la lumière, ignorent la misère qui reste dans l'ombre...
Belle photo du quotidien urbain.
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esthétiquement, elle est jolie
maintenant, la banalité de la situation enlève le coup de poing de la scène.
cela n'a rien à voir avec ta composition
cela a voir avec les milliers de SDF de Paris qui ont du passer des moments bien "agréables" lors de ces derniers jours de grand froid...
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pas de "coup de poing" mais une très belle photo, Forrest
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sombral a écrit:
esthétiquement, elle est jolie
maintenant, la banalité de la situation enlève le coup de poing de la scène.
cela n'a rien à voir avec ta composition
cela a voir avec les milliers de SDF de Paris qui ont du passer des moments bien "agréables" lors de ces derniers jours de grand froid...
En fait, ça ne se limite ni à Paris, ni aux jours de grand froid. Misère.
N'empêche que moi, je la trouve très bien cette photo : l'homme au premier plan, avec ses gants noirs, le point fermé et son ombre, très longue... On dirait qu'il va pousser cette pauvre mendiante hors de la photo, pour qu'on ne l'a voit plus du tout. Parce qu'après tout, elle "gène".
Dernière modification par Le_Trurc (20-01-2009 21:13:16)
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merci....
mais je comprends tout à fait ta remarque Sombral, la scène est que trop vu....
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jolie prise et traitement Forrest Je pense qu'il ne faut pas être gêné de prendre ce genre de photo. Ton APN n'est que le prolongement de tes yeux, il permet d'immortaliser mais aussi d'informer pour le coup
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J'adore, la photo, le message qu'elle fait passer, superbe.
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puisque le topic existe, je propose ce témoignage ; si sa présence n'est pas bienvenue demandez sa suppression
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près du marché Secrétan, 19e arrondissement, Paris
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des gens du quartier ont marqué leur émotion
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et le collectif Les Morts de la rue a reçu et recueille des informations sur Monsieur Jacques
Dernière modification par lafourmi (24-01-2009 08:58:34)
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je suis un peu ... estomaquée... sur le Q quoi... ça fait toujours mal de savoir que des gens finissent tout seul dans la rue... Mais ce genre de message le rend moins anonyme!
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Merci, Lafourmi.
Au-delà de la mort de Monsieur Jacques, abandonné de tous mais qui laisse un souvenir, on aimerait en savoir plus et peut-être raconter sa vie, une vie...
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oui, comme vous dites lutter contre l'anonymat et contre la distance trompeuse qu'on a tendance à mettre entre certaines personnes, certains faits, et nous
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Monsieur Jacques était né à Belleville, où il avait été garagiste, ou mécanicien (?)
Il aimait bien boire ; pendant des années, vivant dans des petits hôtels du 19e, il allait tous les jours à la librairie d'occasion de la rue Bouret et se faisait payer un casse-croûte par le patron ou ses copains.
Il y a quelques années, Monsieur Jacques a revu brièvement son fils, qui était chauffeur de bus, et avait besoin d'un papier pour son divorce (?)
Il était né un 15 décembre ; il prétendait être sourd (parce que ça l'arrangeait ?)
Monsieur Jacques avait eu un surnom : 4 zyeux
Après que la librairie ait fermé, en 2004, sa vie a un peu changé (il est "parti en vrille")
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lafourmi a écrit:
Monsieur Jacques était né à Belleville, où il avait été garagiste, ou mécanicien (?)
Il aimait bien boire ; pendant des années, vivant dans des petits hôtels du 19e, il allait tous les jours à la librairie d'occasion de la rue Bouret et se faisait payer un casse-croûte par le patron ou ses copains.
Il y a quelques années, Monsieur Jacques a revu brièvement son fils, qui était chauffeur de bus, et avait besoin d'un papier pour son divorce (?)
Il était né un 15 décembre ; il prétendait être sourd (parce que ça l'arrangeait ?)
Monsieur Jacques avait eu un surnom : 4 zyeux
Après que la librairie ait fermé, en 2004, sa vie a un peu changé (il est "parti en vrille")
Merci, Lafourmi, d'avoir sorti M. Jacques de l'anonymat. Ton court récit pourrait servir de base à un scénario de film neo réaliste. M. Jacques, avec son surnom, aurait pu être également un personnage important d'un roman de Simenon...
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